GUILLERMO DEL TORO,
LE PRINCE D’AMBRE

Dossier coordonné par Robert Hospyan

Remarqué en 1993 pour son premier long, Cronos, un temps oublié après Mimic en 1997, c’est quatre ans plus tard que Guillermo del Toro revient sur le devant de la scène et s’impose en deux films (L’Echine du Diable et Blade II) comme un auteur capable d’alterner entre petits budgets espagnols et grosses productions hollywoodiennes, en gardant à chaque fois sa patte. L’un des trois cinéastes à composer la nouvelle offensive mexicaine (aux côtés d’Alfonso Cuaron et Alejandro Gonzales Inarritu), Del Toro est un artiste à part dont la passion pour le fantastique transparaît à chaque étape de sa filmographie, peuplée de vampires, d’insectes, de fantômes et de démons et dieux vivants, tous ces monstres qu’il aime tant faire figurer dans des genres divers, du film d’épouvante au conte de fées en passant par le comic book et la guerre. Après Hellboy, le réalisateur revient avec Le Labyrinthe de Pan, un nouveau joyau.

LE LABYRINTHE DE PAN ENTRETIEN PORTRAIT HELLBOY BLADE II L'ECHINE DU DIABLE